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TESTS
Bon nombre de personnes s’interrogent sur les facultés cognitives de leur enfant dès les premières années de leur vie de par leurs comportements sociaux, émotionnels, affectifs atypiques ou de par un mode de fonctionnement, de pensée divergeant des autres enfants de leur âge.
Le bilan fait chez un psychologue qui a révélé un haut, ou un très haut, potentiel intellectuel chez leur progéniture, est la plupart du temps l’évènement qui vient renforcer une suspicion sous-jacente de leur propre haut potentiel.
Les parents s’interrogent alors sur leur propre précocité, se retrouvant eux-mêmes concernés dans l'entretien de restitution avec le psychologue, commençant dès lors à se demander si eux aussi, ne sont pas de drôles de « Zèbres » refoulés, incompris, décalés.
Ces mêmes interrogations peuvent également survenir après l'identification d'un EIP dans la famille, à la suite d'une lecture inopinée, d'une discussion avec un ami ou encore d'une émission télé, de radio.
Mais les difficultés à sauter le pas ne sont toujours les mêmes ;
il n'est pas simple pour un adulte d'oser aller au bout de ses questionnements et de pousser la porte d'un psychologue en présentant la chose ainsi : « Je crois que je suis un adulte surdoué qui s’ignore ».
Que cela soit pour leur enfant, pour eux-mêmes, il existe différentes échelles de mesure de l'intelligence adaptées aux différents âges de la vie.
LES ECHELLES DE WESCHLER
Les échelles de Weschler sont les tests psychométriques les plus utilisés en France. Ils sont par ailleurs validés sur le plan international et utilisés dans le monde entier.
Ce sont des échelles d’intelligence pour enfants, adolescents, adultes, personnes âgées conçues pour évaluer l’intelligence générale.
Ces tests sont faciles à manipuler et attrayants pour les enfants. A partir de 4 indices, comprenant chacun plusieurs subtests mesurant individuellement une facette de l'intelligence.
On peut calculer un QI Total dont la valeur moyenne est 100 et qui traduit le niveau intellectuel global.
Le QI reflète la capacité du sujet à agir en général avec intelligence, c’est-à-dire tant d’un point de vue moteur que cognitif ou encore socio-affectif. Le résultat obtenu situe le jeune par rapport à ses pairs (du même âge) et le classe dans des catégories d’intelligence qui sont définies en fonction de l’écart à la « normalité » et qui positionnement du jeune sur la courbe de Gauss.
Le QI est un index du fonctionnement cognitif global de l’individu et doit toujours être interprété prudemment en fonction de l’état émotionnel du sujet et des conditions personnelles, familiales, matérielles qui l’entourent.
Les échelles de Weschler sont régulièrement réétalonnées et actuellement sont utilisés les tests suivants :
WPPSI-III pour les enfants de 2 ans 6 mois à 7 ans 3 mois.
WISC V pour les enfants de 6 ans à 16 ans 11 mois.
WAIS IV pour les adolescents à partir de 16 ans, adultes et personnes âgées.
Le psychologue compétent saura interpréter un bilan, quand bien même les résultats de celui-ci serait hétérogènes (ce qui se présente fréquemment).
Pour analyser les résultats, le psychologue clinicien s’appuiera sur :
- les compétences spécifiques et indépendantes mises en évidence par les 4 indices mesurés : verbal, performance, mémoire de travail et vitesse de traitement
- les notes standard obtenues à chacun des subtests (principaux et facultatifs) dans une démarche d’analyse intra-individuelle
- la répartitions des différentes notes par rapport à la norme dans une démarche d’analyse inter-individuelle
- l’analyse des forces et des faiblesses du sujet
- son expérience clinique et ses observations qualitatives lors des entretiens mais aussi lors de la passation du test elle-même.
Dans le cas de résultats hétérogènes (voire très hétérogènes), le psychologue essaiera toujours d'identifier la cause de ces écarts, ce qui peut en être à l'origine.
Des troubles associés (Dys, TDA / TDA-H, TED, etc.) rendent les scores moins homogènes également, le psychologue clinicien a les aptitudes pour détecter les signes et comportements.
Un indice que l'on pourrait qualifier d'alternative possible au QI Total : l'IAG (Indice d'Aptitude Générale).
Il s'agit d'une note composite optionnelle.
Son intérêt est d'obtenir une note globale qui soit moins sensible à la mémoire de travail et à la vitesse de traitement, comme peut l'être le QI Total.
